Décès de Malika Lahmar, championne marocaine de parachutisme
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Ibrahim
Ibrahim, un jeune footballeur de 19 ans, est décédé samedi des suites d’un arrêt cardiaque, en plein match sur la pelouse du Royal Excelsior Stéphanois à Bousval (Belgique).
« L’Association des clubs de football francophones devrait se remettre en question. Les pros sont obligés de passer des tests médicaux pour gagner des millions d’euros, pourquoi pas les jeunes, les amateurs ? […] Cela n’aurait peut-être rien changé dans le cas d’Ibrahim, mais je me suis trouvé honteux, indigne, bouleversé de ne pas connaître les antécédents médicaux du joueur. Avait-il des problèmes respiratoires connus, des antécédents cardiaques ? Était-il asthmatique ? Je n’ai pu répondre aux secours, car je ne le savais pas », a déploré Antony Tavares Carinha, l’entraîneur d’Ibrahim.
L’absence d’examens médicaux dans le foot amateur est une triste réalité, confirme David Delferière, le président de l’ACFF. « La question revient chaque fois qu’il y a un accident. Cela a été longuement discuté avec des médecins. Pratiquer 500 000 examens pour ne détecter qu’un très faible pourcentage de cas problématiques, ce n’était pas réalisable. Ce qui est arrivé à ce jeune homme est très triste. Mais c’est un accident », a-t-il expliqué.
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Le constat est le même dans la plupart des fédérations qui n’exigent plus de certificat aux athlètes. « Avant, les sportifs rentraient une fiche médicale remplie, après quelques tests, par leur médecin. Aujourd’hui, ce sont les athlètes eux-mêmes qui remplissent cette fiche en se disant aptes… Du côté de la Ligue belge francophone d’athlétisme, on a estimé que les examens ne prévenaient pas grand-chose. On peut être considéré comme apte un jour puis avoir des problèmes quelque temps plus tard », détaille Noël Levêque, président, directeur technique et entraîneur du Royal Cercle Athlétique du Brabant Wallon (RCABW).
« On ne sait jamais ce que le médecin a réellement effectué comme tests, avant d’apposer son cachet. Si son examen est sérieux ou bâclé. Il y a quinze à vingt ans, il y avait une liste de médecins agréés. Elle a disparu, les autres médecins estimaient qu’il y avait concurrence déloyale. Autre souci : avant, nous avions accès aux screenings mais plus aujourd’hui en raison du secret médical », précise pour sa part Thierry Maréchal, président de la Fédération cycliste Wallonie-Bruxelles, soulignant que le screening cardiaque continue d’être imposé aux cyclistes.
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