Yacob Mahi
La Cour de cassation a rejeté le recours de l’islamologue Yacob Mahi. Cet ancien enseignant de l’athénée Léonardo da Vinci à Anderlecht avait été condamné en novembre 2019 à trois ans d’emprisonnement avec un sursis de 5 ans, ainsi qu’à une interdiction d’exercer son métier pour des faits de mœurs et de violences physiques sur un de ses élèves âgé de moins de 16 ans.
Les faits remontent à 2014. Des élèves s’étaient plaints des comportements de Yacob Mahi auprès de la préfète de l’athénée Léonardo da Vinci. L’enseignant incriminé sera condamné le 6 janvier 2021 par la cour d’appel de Bruxelles pour attentat à la pudeur avec violence ou menace sur mineur, harcèlement et coups et blessures volontaires.
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En cassation, le prévenu soutenait que les poursuites étaient nulles, car il avait été jugé trop tardivement en appel — les faits sous enquête depuis… 2014 étaient jugés en… 2021 (même les procès d’assises sont plus rapides). Mais la cour de cassation a estimé que Yacob Mahi avait bien été jugé dans les délais et a donc rejeté son pourvoi en cassation. Il écope ainsi d’une peine de deux ans d’emprisonnement (avec sursis complet) et à l’interdiction d’enseigner durant cinq ans. Obligation lui est faite de verser 5 000 euros au client de l’avocat El Abouti, l’élève victime d’attentats à la pudeur.