Jamel Debbouze accusé d’avoir conspiré contre l’Algérie (vidéo)

L’Algérie cherche désespérément un bouc-émissaire. Après les accusations portées contre le Cameroun et Bakary Gassama, l’arbitre du barrage de la Coupe du monde 2022 entre les Fennecs et les Lions indomptables, c’est l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze qui est dans le viseur de la presse algérienne.

« Au Maroc, il y a un médiateur dans l’affaire Gassama… il s’agit de Jamel Debbouze, si c’était facile, la FIFA aurait pris sa décision le plus tôt possible », a déclaré, Mohamed Khazrouni, ancien footballeur international algérien, par ailleurs un chroniqueur de la télévision algérienne Al-Bilad. Pour étayer ses allégations, il a affirmé que l’arbitre gambien Bakary Gassama a des liens en France et a été influencé par l’humoriste franco-marocain lors de l’arbitrage du barrage de la Coupe du monde 2022 entre l’Algérie et le Cameroun.

« Jamel Debbouze organise le Festival du Rire de Marrakech, il est proche du roi et entretient des relations étroites avec Lekjaa (président de la Fédération royale marocaine de football, NDLR). Il est une personne influente et vit à Paris. Gassama a des liens en France… je ne suis pas spécialiste dans les questions d’arbitrage, mais nous, en tant qu’athlètes, avons des informations », a-t-il ajouté. Mohamed Khazrouni est convaincu que le patron du football marocain a sollicité Jamel Debbouze pour qu’il réussisse ce “coup”, parce qu’il n’aurait pas « digéré la sortie des Lions de l’Atlas A de la Coupe arabe des Nations aux mains de l’Algérie grâce à un but historique de Youcef Belaïli ».

Éliminée par le Cameroun lors du barrage du Mondial Qatar 2022, qui se déroulera du 21 novembre au 18 décembre, l’Algérie a du mal à passer à autre chose. Après cette défaite, la Fédération algérienne de football (FAF) a déposé un recours auprès de la FIFA pour tenter de faire rejouer la rencontre. En attendant la décision de l’instance dirigeante, des Algériens — à commencer par le sélectionneur des Fennecs — font des déclarations polémiques.