Recruté en octobre 2020, Abdeslam Ouaddou a été remercié par la direction du club le 6 janvier, après seulement deux matchs, alors qu’il avait signé un contrat pour 4 saisons. Il dépose plainte au tribunal pour licenciement « sans motif » et non-respect des obligations contractuelles par le président du club, Mohamed Houar. Presque un an après, il envisage de demander réparation du préjudice subi à son ancien employeur, fait savoir Hespress.
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« À l’origine, M. Ouaddou s’est vu offrir par le Président du Club MCO une formidable opportunité de mettre en place, en qualité de Manager Général, Entraineur principal de l’Équipe Senior et Responsable du développement du secteur sportif (école de foot, préformation et formation), un projet ambitieux au sein du Club… Malheureusement, les espoirs de Monsieur Ouaddou ont été très rapidement douchés et le retour à la réalité a été brutal », explique l’avocat de l’ex-international marocain, Me Alexis Rutman.
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Ouaddou a rejeté la « proposition » du club MCO de modifier la durée de son contrat de travail « à 9 mois (avec un terme au 30 juin 2021 au lieu du 30 juin 2024) », ce qui a conduit le club à « résilier son contrat de manière unilatérale, sans même prendre le soin de mentionner le moindre motif », ajoute l’avocat dans une note. C’est pour cette raison que l’ex-international marocain a saisi la CNRL de la FRMF pour demander la condamnation du club MCO à lui payer « les arriérés de salaires et autres avantages contractuels dus ».
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Abdeslam Ouaddou réclame aussi le paiement des « dommages et intérêts en réparation du préjudice financier et professionnel qu’il a subi, correspondant à l’intégralité des rémunérations restant à courir entre la date de rupture du contrat de travail et son terme originel » et également en réparation « du préjudice moral qu’il a subi à raison des agissements inacceptables du club MCO à son endroit », précise l’avocat, soulignant que « Ouaddou n’a in fine jamais perçu le moindre dirham de salaire de la part du club MCO ». Si cette requête n’aboutit pas, Ouaddou se réserve le droit de saisir les instances compétentes de la FIFA.