Soumia Benkhaldoun préfère son poste de ministre au mariage

30 avril 2015 - 11h47 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Soumia Benkhaldoun aurait préféré son poste de ministre au mariage avec son collègue El Habib Choubani. Si cette affaire est devenue une affaire politique au Maroc, ailleurs en Espagne, en France et aux Etats-Unis, le sujet tourne carrément au ridicule au grand bonheur des détracteurs du Parti Justice et Développement (PJD).

Les dirigeants du parti islamiste ont décidé de mettre fin définitivement à ce projet de mariage gouvernemental qui altère désormais l’image du Maroc à l’étranger, mais qui risque de compromettre les chances du PJD lors des prochaines échéances électorales et d’entraver également l’action de l’exécutif.

L’intérêt général avant tout, fait-on remarquer au parti islamiste. "On ne peut pas laisser un projet de mariage entre deux ministres détruire tous les efforts consentis par le parti depuis plusieurs années", nous lance un député PJD.

Quel que soit son amour pour le ministre chargé des Relations avec le Parlement El Habib Choubani, Soumia Benkhaldoun, ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, semble préférer sa carrière politique au mariage.

La femme, 53 ans et grand-mère, avait divorcé de son ancien époux il y a près d’un an après plus de 30 ans de mariage.

A l’issue du dernier conseil du gouvernement tenu la semaine dernière, le chef de l’exécutif Abdelilah Benkirane s’était réuni avec Soumia Benkhaldoun et El Habib Choubani, en présence du sage du PJD Saâdeddine El Othmani pour enterrer définitivement ce sujet.

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Sujets associés : Parti de la Justice et du Développement (PJD) - Mariage - Abdelilah Benkirane - Elhabib Choubani - Gouvernement marocain - Soumia Benkhaldoun

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