Ce prêt, précise la Banque Mondiale dans un communiqué, permettra de renforcer le développement de la petite enfance en milieu rural et financera ainsi la troisième phase de l’initiative nationale pour le développement humain (INDH), principalement les jeunes enfants. Pour le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel, « la trajectoire sociale et économique future du Maroc dépendra de sa capacité à accélérer les progrès dans le développement et la répartition équitable du capital humain ». Ainsi, « le programme soutiendra des interventions essentielles pour renforcer l’accès des populations rurales à des services de développement de la petite enfance de qualité ».
Par ailleurs, les inégalités constatées au niveau des enfants ruraux seraient relatives à une absence d’accès de ces enfants aux programmes de développement de la petite enfance de qualité, a remarqué le chef de programme pour le développement humain et co-chef d’équipe du projet, Luc Laviolette. Ainsi, ce programme les prendra pleinement en compte, car « les premières années de la vie constituent une période de croissance cognitive, sociale et affective intense. Les expériences vécues par les enfants au cours de cette phase de développement sont déterminantes pour leur santé et leur bien-être futurs », a indiqué l’économiste principale et co-chef d’équipe du projet, Fadila Caillaud.
Par ailleurs, « il est indispensable de surveiller l’épanouissement global des enfants depuis la naissance jusqu’à leur entrée à l’école primaire pour faire en sorte que les systèmes de développement de la petite enfance, dans le monde entier, viennent efficacement en aide aux enfants vulnérables », a souligné Samira Nikaein, la spécialiste de l’éducation et co-chef d’équipe du projet, Samira Nikaein.