La Banque Mondiale veut accompagner le Maroc dans son nouveau modèle de développement

30 mai 2021 - 06h40 - Economie - Ecrit par : A.T

Un nouveau modèle de développement (NMD) basé sur une économie forte, un meilleur capital humain, sans oublier l’inclusion sociale, les territoires et la durabilité pour transformer le Maroc à l’horizon 2035 a été proposé par la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD). Celui-co a été approuvé par la Banque mondiale qui affirme que c’est un schéma participatif tourné vers l’avenir.

Dans une déclaration à la MAP, le Directeur du département Maghreb à la Banque Mondiale (BM), Jesko Hentschel, a affirmé que ce modèle établit le rôle et les responsabilités de chaque acteur, y compris les citoyens, dans l’édification d’un Maroc « prospère, pluriel et ouvert ».

Le NMD conçu par la commission Benmoussa a mené un travail combinant réflexions, travaux analytiques et consultations élargies auprès d’un éventail de parties prenantes, constitue un exercice «  utile  » et «  précieux  » pour tracer une nouvelle voie pour le développement du Royaume, a souligné Hentschel.

Le responsable a relevé que le Maroc est bien conscient que sa capacité à devenir plus compétitif sur le marché mondial et surtout à renforcer le bien-être et la prospérité des citoyens passe par un investissement substantiel, et à long-terme dans sa ressource la plus précieuse qui est le capital humain.

« À la Banque mondiale, nous saluons cette inflexion, déjà engagée depuis plusieurs années, et sur laquelle le Maroc ne pourra faire l’impasse. Les chantiers de réforme déjà engagés dans ce sens sont prometteurs, mais les défis sont importants, notamment en matière de mise en œuvre et de coordination, du central au plus local », a-t-il soutenu.

Le NMD est donc porteur d’espoir et de principes fondateurs sur lesquels aussi bien les pouvoirs publics que les citoyennes et citoyens pourront s’appuyer pour revendiquer et jouer pleinement leurs rôles et s’attacher à l’atteinte collective d’un avenir plus prospère pour la jeunesse du Royaume, a conclu Hentschel.

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