Les États-Unis ciblent le Maroc pour son initiative énergie verte
Les États-Unis veulent financer la lutte contre le changement climatique au Maroc, un pays qui subit un sévère déficit pluviométrique. Une annonce a été faite dans ce sens.
Des températures extrêmement élevées ont été enregistrées en avril au Maroc alors que cette vague de chaleur intense frappe d’habitude le royaume en juillet et en août.
Au Maroc, plusieurs records (locaux) d’avril ont été battus dans tout le pays et les températures ont dépassé 41 °C dans certaines villes comme Sidi-Slimane, Marrakech ou encore Taroudant. Ces températures record sont venues s’ajouter à une sécheresse historique de plusieurs années dans ces régions, ce qui a exacerbé les effets de la chaleur sur l’agriculture, déjà menacée par une pénurie d’eau croissante résultant de l’effet combiné du changement climatique et de l’utilisation de l’eau, fait remarquer World Weather Attribution. L’Espagne et le Portugal n’ont pas été épargnés.
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Chaque année, les vagues de chaleur ont contribué au décès de 262, 250 et 116 personnes en moyenne en Algérie, au Maroc et en Tunisie, respectivement. Ceux-ci avaient souffert de maladies liées à la chaleur. D’après un examen de la mortalité toutes causes confondues entre 2005 et 2007 en Tunisie, la mortalité quotidienne augmentait de 2 % pour chaque degré Celsius au-dessus de 31,5 °C.
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La vague de chaleur de trois jours qui s’est produite du 26 au 28 avril 2023 dans la région la plus touchée a fait l’objet d’une étude menée par des scientifiques du Maroc, de France, des Pays-Bas, des États-Unis et du Royaume-Uni. Ils ont évalué dans quelle mesure le changement climatique induit par l’homme a modifié la probabilité et l’intensité de cette vague de chaleur en début de saison. Il en ressort que les vagues de chaleur comptent parmi les risques naturels les plus meurtriers, des milliers de personnes mourant chaque année de causes liées à la chaleur.
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