Appel à lutter contre la mendicité au Maroc
Le niveau de pauvreté et de vulnérabilité n’a pas baissé au Maroc. En 2022, il est revenu à celui enregistré en 2014, selon une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) publiée...
Malgré les efforts fournis pour l’éradiquer, la mendicité a la peau dure. Le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit sonne la mobilisation contre ce phénomène qui génère plusieurs milliards chaque année.
Abdelouafi Laftit veut en finir avec la mendicité. Il a appelé les gouverneurs à renforcer leur lutte contre ce phénomène qui abîme l’image du Maroc sur la scène internationale, rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar. Chaque année, la période estivale bat son plein, et constitue une opportunité pour les mendiants qui interpellent les millions de touristes qui visitent le royaume. Parmi ces mendiants, figurent des personnes dont les conditions ne justifient pas le recours à cette pratique, qui rapporte, selon Nouzha Skalli, ancienne ministre du Développement social, plusieurs milliards de dirhams chaque année.
À lire : Agadir : prison ferme pour une richissime mendiante ... et MRE
Rappelant les efforts consentis ces dernières années par les différents services concernés pour éradiquer la mendicité, le ministre de l’Intérieur a fait savoir que plus de 14 300 affaires en lien avec la pratique ont été enregistrées à fin mai 2023, et que plus de 15 900 personnes ont été arrêtées dans cinq des plus grandes villes du pays : Casablanca, Marrakech, Fès, Tanger et Agadir. Malgré ces efforts, le phénomène perdure. Pourtant, il est puni d’un mois à trois ans d’emprisonnement. Les peines les plus lourdes sont infligées à ceux qui usent de ruses ou de violences pour solliciter la charité des autres.
Aller plus loin
Le niveau de pauvreté et de vulnérabilité n’a pas baissé au Maroc. En 2022, il est revenu à celui enregistré en 2014, selon une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) publiée...
Au Maroc, nombreux sont les mineurs qui sont exploités par des mendiants professionnels. Ces enfants qui subissent l’asservissement s’adonnent parfois à des activités criminelles.
À Agadir, une mendiante possédant des biens immobiliers, deux villas et un compte bancaire bien garni, a écopé de six mois de prison ferme.
Alors que la mendicité prend de l’ampleur dans les rues et les espaces publics au Maroc, surtout pendant le mois de ramadan, le Conseil Économique, Social et Environnemental...
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