D’après le quotidien L’Economiste, "ce chiffre vient de l’addition des recettes de la vente des bières, 708 millions de dirhams, et 465,5 millions de dirhams pour le commerce des vins et alcools".
Ce commerce est "une véritable machine à cash pour le budget de l’Etat" au royaume où la vente d’alcool est interdite aux Marocains musulmans. Mais puisqu’il s’agit de recettes très importantes, le gouvernement n’est pas très regardant quant à l’application de la législation régissant ce secteur.
En 2014, les Marocains ont consommé 85 millions de litres de bière et 30 millions de litres de vins. La vente d’alcool au Maroc est très stable, et n’enregistre une baisse significative que pendant les mois de Chaâbane, Ramadan et les fêtes religieuses.
Au titre des neuf premiers mois de 2015, les recettes de la taxe intérieur sur la consommation sur les boissons alcoolisées, ont rapporté au Maroc 802,6 millions de DH.
Début octobre, les autorités locales de la ville de Casablanca ont interdit l’organisation d’un festival de la bière qui devait avoir lieu entre le 8 octobre et le 8 novembre.