L’usine de dessalement devrait ressembler à celle-ci (Perth - Australie)
Cette usine, qui sera opérationnelle après celle prévue à Casablanca avec une capacité de 300 millions de mètres cubes, mise sur l’énergie renouvelable pour garantir l’eau potable des côtes et alléger la pression sur les barrages.
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La sécheresse persistante depuis cinq ans a mis à mal les réserves du pays, imposant des restrictions dans certaines zones urbaines et agricoles. Dans ce contexte, le Maroc ambitionne de construire huit autres usines de dessalement éco-responsables, complétant les douze usines actuelles fonctionnant à l’énergie fossile. L’objectif ? Fournir 1,3 milliard de mètres cubes d’eau douce d’ici 2035.
Par ailleurs, une « autoroute » de l’eau a été érigée pour transférer les ressources du bassin du nord-ouest vers les régions de Rabat et de Casablanca, abritant quelque 12 millions d’habitants. Cette eau est également destinée au barrage Al Massira, actuellement à 2,5 % de sa capacité seulement, et qui irrigue majoritairement les régions agricoles de Doukkala et Tadla.
Pour le ministre, ces projets revêtent un caractère stratégique. Ils visent spécifiquement les régions marocaines les plus affectées par les bouleversements climatiques.