Les professionnels marocains de l’hôtellerie n’ont pas fini d’accumuler les mauvaises nouvelles et pointent du doigt le gouvernement, qui serait à la base de l’échec de la saison estivale qui s’achève. Pour eux, le gouvernement a sa part de responsabilité dans la crise du secteur, à cause des nombreuses promesses non tenues.
Le secteur de l’hôtellerie est aux abois et les acteurs craignent le pire. Lahcen Zelmat, le président de la Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière estime que le gouvernement a totalement oublié les promesses faites pour redonner force et vigueur au secteur. Les professionnels confient être dans l’attente d’une thérapie de choc, mais rien du tout.« On a l’impression que du moment où les fonctionnaires sont bien payés, et surtout payés à temps, le reste n’a plus d’importance pour ce gouvernement. Malheureusement, jusqu’à présent, c’est du cinéma », affirme-t-il.
Avant la fin de l’année, la majeure partie des établissements seront obligés de fermer, ne disposant pas assez de moyens pour faire face aux charges comme celle de payer les employés. Ils espèrent que le Conseil de gouvernement du jeudi prochain pourrait jeter un regard sur les déboires du secteur touristique et ramener un peu d’espoir à tous ceux dont les revenus dépendent de la bonne santé du tourisme, rapporte challenge.ma
Pour les acteurs du secteur, le gouvernement a son rôle à jouer mais l’avenir du tourisme dépend également de l’ouverture totale des frontières aériennes. Et le fait que les déplacements entre certaines villes sont interdits, donne du fil à retordre au tourisme. Le président de la Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière a déclaré que selon les statistiques établies, plus de 150 hôtels sont sur le point de fermer définitivement, indique la même source.