Le communiqué du ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement indique que dans le document soumis au secrétariat exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), le Maroc a exprimé sa nouvelle Contribution déterminée au niveau national (CDN), précisant un nouvel objectif qui est de 45,5 % d’ici 2030, dont 18,3 % est inconditionnel et réalisé sans appui de la coopération internationale.
La CDN actualisée s’articule autour d’un portefeuille de 61 projets d’atténuation dont 27 sont conditionnés par un soutien international, précise la même source, notant que ces projets couvrent sept secteurs à savoir : l’énergie (production d’électricité), l’industrie, (y compris les phosphates et la production du ciment comme deux nouveaux sous-secteurs), l’habitat et la construction, le transport, les déchets, l’agriculture, la gestion des terres et la foresterie.
Le coût total de ce portefeuille de projets est estimé à 38,8 milliards de dollars, dont 21,5 milliards de dollars pour les projets conditionnels.
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La CDN actualisée comprend également des objectifs stratégiques d’adaptation pour les secteurs de l’eau, l’agriculture, la pêche et la pisciculture, la foresterie, l’aménagement du territoire, la gestion urbaine et la santé, ainsi que les écosystèmes fragiles (littoral, montagneux et oasiens), dont le coût total des mesures d’adaptation a été estimé à environ 40 milliards de dollars, relève le ministère.
Pour rappel, le roi Mohammed VI avait adressé aux participants des travaux du sommet sur l’action pour le climat, qui s’est tenu au siège des Nations Unies en 2019 à New York et a affirmé l’engagement du Maroc à rehausser l’ambition de sa CDN, tenant compte des dispositions de l’accord de Paris sur le climat.