Lors de la séance de questions orales à la Chambre des conseillers, le ministre s’est opposé aux plaintes déposées par les associations de défense des biens publics contre des présidents de commune qui sont souvent soupçonnés de corruption.
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« Il y a ceux qui n’ont pas d’association et n’ont tenu aucune assemblée constitutive et se disent président d’association pour la protection des deniers publics », s’est-il offusqué, mettant en garde contre toute tentative de porter atteinte à la démocratie. « La démocratie n’est pas de faire ce que l’on veut, mais ce qui doit être fait », a-t-il précisé.
À ce propos, Ouahbi a annoncé qu’un amendement du Code de procédure pénale sera rédigé, visant à n’autoriser que le ministère de l’Intérieur à porter plainte contre les élus. La nouvelle loi va sévir contre les délits sur internet, notamment la diffamation, l’insulte et la publication d’images sur diverses plateformes.