Maroc : un gros contrat échappe au français Alstom

L’industriel français Alstom a échoué à convaincre l’Office national des chemins de fer (l’opérateur ferroviaire du Maroc) à lui confier la fabrication de 150 trains classiques.

Un revers pour un consortium mené par Alstom France, Alstom Italie, Alstom Espagne et Alstom Maroc au Maroc. L’Office national des chemins (ONCF) a écarté l’industriel français de la course pour la fabrication de 150 trains classiques (à travers trois lots : 40 interurbains, 60 navettes rapides et 50 RER) et leur maintenance pendant 20 ans. L’Espagnol Talgo et le Chinois CRCC ont connu le même sort. L’ONCF a sélectionné le Sud-coréen Hyundai Rotem et l’Espagnol CAF. Chacun devra proposer une offre plus intéressante afin de remporter ce gros marché.

Hyundai pourrait damer le pion à CAF. Le constructeur sud-coréen avait proposé, lors d’une visite en juillet, de construire une usine de fabrication de trains au Maroc et d’opérer un transfert de technologie. Un avantage certain pour lui. L’ONCF « va désormais affiner son cahier des charges et lancera un appel d’offres auprès de ces deux industriels retenus », fait savoir BFMTV.

Pour l’heure, Alstom se refuse à tout commentaire sur son éviction. « Les appels d’offres étant toujours en cours, nous ne pouvons pas les commenter », a expliqué l’industriel français. Celui-ci a tout de même un lot de consolation : il a été choisi pour livrer 18 rames à grande vitesse de la famille Avelia Horizon au Maroc.