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Face aux chocs exogènes qui menacent son économie, le Maroc dispose de deux alternatives : réajuster son budget d’investissement ou réordonner ses priorités. Deux solutions qui ne sont pas, pour l’heure, au rendez-vous, car les mesures prises permettent encore de faire face à la situation, assure le gouvernement.
Intervenant sur MFM Radio, Fouzi Lekjaâ, ministre délégué chargé du Budget, a déclaré que pour atténuer les effets de la hausse des cours du brut et des matières premières, le gouvernement est amené aujourd’hui à consacrer un budget de 15 milliards de dirhams (MMDH), montant non prévu par la Loi de finances 2022, rapporte.
Pour ce faire, l’exécutif aura à faire des choix pour relever le défi du développement, a expliqué le ministre. « La loi de finances accorde au gouvernement deux solutions alternatives » a-t-il rappelé. La première possibilité étant « de diminuer de 14 % les dépenses de l’investissement, ce qui permettrait de générer le budget de 15 MMDH et financer ainsi les subventions pour faire face à l’inflation importée », la deuxième consisterait à « présenter une Loi de finances rectificative ».
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Deux mesures auxquelles le gouvernement n’aura pas recours, a soutenu le responsable, notant qu’aucune d’elles « ne serait tout à fait adéquate ». L’Exécutif disposant toujours de « marges de manœuvre » pour « relever le défi » tout en préservant « les équilibres macro-économiques », la priorité aujourd’hui est « de poursuivre la trajectoire de développement ».
Selon lui, « les mesures gouvernementales mises en place ainsi que celles prévues » vont permettre de « maintenir à des niveaux normaux le taux de l’inflation » et de « préserver les taux de l’investissement », un choix « stratégique », puisque l’investissement demeure le moteur et le garant du développement. Quel qu’il en soit, le Maroc reste « prêt pour s’adapter aux différents scénarios » et « relever les défis », a-t-il conclu.
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