
Le gouvernement Akhannouch se défend sur la hausse des prix des denrées
La cherté des denrées alimentaires constatée sur le marché au Maroc est due à la hausse des prix dans le monde, observée depuis le mois d’avril, selon le ministre délégué au...
Face aux chocs exogènes qui menacent son économie, le Maroc dispose de deux alternatives : réajuster son budget d’investissement ou réordonner ses priorités. Deux solutions qui ne sont pas, pour l’heure, au rendez-vous, car les mesures prises permettent encore de faire face à la situation, assure le gouvernement.
Intervenant sur MFM Radio, Fouzi Lekjaâ, ministre délégué chargé du Budget, a déclaré que pour atténuer les effets de la hausse des cours du brut et des matières premières, le gouvernement est amené aujourd’hui à consacrer un budget de 15 milliards de dirhams (MMDH), montant non prévu par la Loi de finances 2022, rapporte.
Pour ce faire, l’exécutif aura à faire des choix pour relever le défi du développement, a expliqué le ministre. « La loi de finances accorde au gouvernement deux solutions alternatives » a-t-il rappelé. La première possibilité étant « de diminuer de 14 % les dépenses de l’investissement, ce qui permettrait de générer le budget de 15 MMDH et financer ainsi les subventions pour faire face à l’inflation importée », la deuxième consisterait à « présenter une Loi de finances rectificative ».
A lire : Hausse des prix : l’économie marocaine mise à rude épreuve
Deux mesures auxquelles le gouvernement n’aura pas recours, a soutenu le responsable, notant qu’aucune d’elles « ne serait tout à fait adéquate ». L’Exécutif disposant toujours de « marges de manœuvre » pour « relever le défi » tout en préservant « les équilibres macro-économiques », la priorité aujourd’hui est « de poursuivre la trajectoire de développement ».
Selon lui, « les mesures gouvernementales mises en place ainsi que celles prévues » vont permettre de « maintenir à des niveaux normaux le taux de l’inflation » et de « préserver les taux de l’investissement », un choix « stratégique », puisque l’investissement demeure le moteur et le garant du développement. Quel qu’il en soit, le Maroc reste « prêt pour s’adapter aux différents scénarios » et « relever les défis », a-t-il conclu.
Aller plus loin
La cherté des denrées alimentaires constatée sur le marché au Maroc est due à la hausse des prix dans le monde, observée depuis le mois d’avril, selon le ministre délégué au...
Le Maroc sera fortement touché par la hausse des prix des produits alimentaires sur le marché international, mais restera toutefois l’un des pays les plus stables du continent,...
Suite à l’appel du Front social marocain, des manifestations sont prévues dans 16 villes du Maroc, ce samedi 23 avril, pour protester contre la flambée du prix de tous les...
Les prix de certains produits de base ont connu récemment une hausse significative. La situation suscite inquiétude et interrogations de la part des ménages marocains.
Ces articles devraient vous intéresser :