Les centres commerciaux ont connu une émergence au Maroc depuis quelques années, passant à 17, dont le dernier est Arribat Center, porté par Foncière Chellah. On distingue deux modèles économiques de ces centres commerciaux. Il s’agit des retails parks qui restent faibles au Maroc, même s’ils disposent de plusieurs acteurs sur le marché et plus adaptés au contexte marocain. « D’ailleurs, le marché se dirige de plus en plus vers ce modèle » a indiqué Jérôme Carrère, managing partner au sein de Camus Solutions Immobilières, spécialiste de l’immobilier commercial, de l’Asset Management et de la gestion de portefeuille immobilier et les malls qui demeurent « des opérations de prestige », rapporte LavieEco.
Cette remarque du professionnel s’explique par plusieurs raisons comme l’optimisation des coûts, surtout le loyer. Puisque pour le retail park un loyer coûte en moyenne 150 DH/m² contre 400 DH/m² en mall le mois. De plus, l’immobilier commercial au Maroc est submergé par les commerces de proximité, très appréciés par les Marocains, à cause de la proximité, des facilités de paiement et les relations qui naissent entre les commerçants et les clients. Cependant, ces commerces sont de plus en plus délaissés par les Marocains au profit des nouveaux modes de commerce. Ainsi, il est primordial de développer les retails parks qui regroupent toutes les exigences du consommateur en un lieu, afin d’éviter la déperdition du trafic.
Dans le futur, l’opérationnalisation des OPCI devra entraîner le marché de l’immobilier commercial à s’améliorer et les acteurs du marché à se réorganiser. « Les exploitants pourront donc se recentrer sur leur activité et se délester de leurs actifs immobiliers détenus, au profit de ces organismes de placement qui leur garantiront un rendement locatif annuel », a expliqué M.Carrère. Ainsi il est impératif de mettre en place des zones de retail procurant du revenu locatif avec des principes précis ou des normes internationales permettant aux OPCI de se positionner.