Salim Berrada, le violeur de « Tinder », devant la justice française
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Poursuivi par la justice marocaine pour coups et blessures ayant entrainé la mort et utilisation d’un document falsifié, un homme d’affaires marocain a été placé en détention préventive à la prison de Tamesna. Il avait commis un homicide en France en 2011.
Alors que sa famille pensait lui permettre d’échapper à la justice française en organisant son faux enterrement, en envoyant un certificat de décès obtenu auprès du service de l’État civil de l’arrondissement Hassan de Rabat à la Cour d’assises de Paris, un homme d’affaires résidant à Agdal se retrouve en prison à Tamesna, au Maroc, rapporte Assabah. Il est accusé d’avoir tué un Franco-tunisien en France le 26 mars 2011. Ne croyant pas au décès de l’accusé, la Cour l’a condamné à 25 ans de prison ferme. Au Maroc, son procès devrait bientôt s’ouvrir devant la Chambre criminelle de première instance de Rabat.
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Les faits se sont déroulés le 26 mars 2011. Selon l’accusé, une bagarre a éclaté entre la victime qui était un trafiquant de drogue et lui. La première voulait, selon ses dires, kidnapper sa petite amie. L’accusé dit avoir pris la fuite pour se réfugier chez l’une de ses connaissances dans la banlieue de Paris, mais la victime a trouvé sa planque. Il s’ensuit une nouvelle bagarre. Cette fois, elle s’est terminée par un coup de couteau mortel. Une version qui est, apparemment, loin de la vérité. Il ressort de la plainte adressée aux autorités judiciaires et sécuritaires marocaines par leurs homologues français qu’il s’agit plutôt d’une dispute à propos d’un chien qui a eu lieu le 27 mars 2011. « Le lendemain, le présumé coupable se serait rendu chez la victime pour l’agresser et le rouer de coups de pied avant de le poignarder mortellement », fait-on savoir.
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Après avoir commis cet homicide, le suspect s’est enfui au Maroc via le port Tanger Med. Sa mère, qui se trouve à l’étranger, lui a fait savoir que les parents de la victime étaient animés par un sentiment de vengeance. Il apprend également que son dossier avait été déféré devant la cour d’assises de Paris. Pour échapper à la justice française, il s’était alors procuré un certificat de décès auprès de l’arrondissement Hassan de Rabat. Au Maroc, l’enquête menée par les autorités a révélé que l’accusé avait corrompu un agent de police pour savoir si son nom était recherché par la police.
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