Maroc : des ministres veulent se débarrasser de leurs secrétaires généraux

29 mars 2022 - 17h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Bon nombre de ministres cherchent à se passer des services des secrétaires généraux de leurs départements nommés sous les précédents gouvernements islamistes. Après les avoir mis à l’écart, ils attendent le feu vert du chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, pour les remplacer.

Les relations entre certains secrétaires généraux de départements et leurs chefs hiérarchiques se sont détériorées à cause de divergences héritées des précédents gouvernements islamistes, fait savoir Assabah. Ces secrétaires généraux de départements ont tendance à outrepasser leurs prérogatives administratives. C’est d’ailleurs ce qui a provoqué l’agacement du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdellatif Miraoui. Celui-ci compte remplacer le deuxième homme de son ministère. Quant au ministre de la Transition énergétique et du développement durable Leila Benali, elle a déjà mis à l’écart le secrétaire général de son département.

À lire : Maroc : pas de blocage dans la nomination des secrétaires d’État

Plus de six ministères cherchent à recruter de hauts fonctionnaires pour remplacer les secrétaires généraux de départements qui ne sont pas en odeur de sainteté auprès de leurs nouveaux chefs. Ils n’attendent que le feu vert du chef de gouvernement Aziz Akhannouch pour lancer des appels à candidature pour les postes. En attendant, plusieurs candidats à ces hautes fonctions préparent déjà leurs dossiers de candidature.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Administration - Aziz Akhannouch - Leila Benali - Abdellatif Miraoui

Aller plus loin

Maroc : conflit au sein des cabinets ministériels

Les membres de cabinets ministériels au Maroc se déchirent sur les prérogatives. À l’origine de ce conflit, le retard observé dans la nomination de nouveaux secrétaires généraux.

Maroc : voici ce qui bloque la nomination des secrétaires d’État

Aucun secrétaire d’État n’a été encore nommé, trois mois après l’installation du gouvernement Akhannouch. L’achoppement serait au niveau du ministère des Affaires étrangères.

Maroc : pas de blocage dans la nomination des secrétaires d’État

Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal et ministre de l’Équipement assure qu’il n’y a ni blocage, ni retard dans la nomination des futurs secrétaires d’État. Cette...

Maroc : plusieurs nominations à de hautes fonctions

Plusieurs propositions de nominations à de hautes fonctions, ont été approuvées par le Conseil de gouvernement, réuni ce jeudi à Rabat, sous la présidence de Saâdeddine El Othmani.

Ces articles devraient vous intéresser :

Eau et électricité : une bonne nouvelle pour les ménages marocains

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch renonce à son projet visant à augmenter la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour l’eau et l’électricité. Ce projet avait soulevé de vives polémiques et inquiété les Marocains.

Relation avec un milliardaire australien : Leila Benali répond aux rumeurs

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable monte au créneau pour démentir catégoriquement les allégations publiées par la presse australienne.

Aïd El Fitr 2024 : une bonne surprise pour les fonctionnaires marocains ?

La ministre déléguée chargée de la réforme de l’administration et de la transition numérique, Ghita Mezzour, propose au gouvernement de décréter un congé exceptionnel de trois jours au lieu de deux à l’occasion de l’Aïd Al-Fitr 2024.

Le Maroc adopte les livrets de famille électroniques

Face à la pénurie des livrets de famille dans certains services d’état civil, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit a annoncé l’adoption progressive des livrets de famille électroniques.

Les Marocains libres de choisir le prénom de leurs enfants, sous certaines conditions

Les officiers marocains de l’état civil sont à présent dans l’obligation d’accepter temporairement les prénoms déclarés, y compris ceux en contradiction avec la loi, contrairement aux pratiques antérieures, selon un décret qui vient d’être publié.

Maroc : les voitures de plus en plus chères !

Les Marocains paieront plus cher les voitures neuves en raison de l’obligation de respecter les normes « Euro 6 » pour l’homologation et l’immatriculation. Les professionnels du secteur appellent Mohamed Abdeljalil, ministre des Transports et de la...

Maroc : des notes trop gonflées dans les écoles privées ?

Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.

Le tourisme au Maroc : une nouvelle feuille de route ambitieuse pour 2023-2026

Le Chef du Gouvernement marocain a présidé une cérémonie de signature pour le déploiement d’une feuille de route stratégique pour le tourisme 2023-2026. Celle-ci a pour objectif d’attirer 17,5 millions de touristes, d’atteindre 120 milliards de...

Maroc : du nouveau pour l’impôt sur le revenu

Selon le projet de loi de finances 2025, le gouvernement prévoit d’augmenter de 30 000 à 40 000 dirhams la première tranche de revenu annuel exemptée d’impôt. Une mesure qui devrait permettre d’exonérer les revenus des salaires mensuels inférieurs à 6...

Cafés et restaurants au Maroc : un secteur en danger de mort ?

Face à la fermeture de nombreux cafés et restaurants, les professionnels du secteur tirent la sonnette d’alarme. Ils ont saisi Younes Sekkouri, Ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, et exigent une...