Ainsi, l’étudiant pris en flagrant délit de tricherie aux examens pourra, en vertu de ce texte de loi, être condamné à un an de prison ferme, en plus d’une amende comprise entre 5000 et 10 000 dirhams.
Cette nouvelle sentence sera applicable à toutes les écoles du pays, les universités et même les écoles privées, stipule le projet de loi qui considère que le fait d’utiliser ou même de posséder un appareil électronique, comme le téléphone, peut être considéré comme une tricherie. Que l’appareil soit éteint lors des examens ne fera pas éviter la sanction aux étudiants.
Le Maroc a vu l’explosion ces dernières années de cas de tricherie aux examens, en particulier ceux du baccalauréat. L’année dernière par exemple, plusieurs examens ont été divulgués sur Facebook bien avant le début des épreuves.