Ce type de tricycles a été impliqué dans de multiples enlèvements, vols avec violence et des activités liées au trafic de drogues, ce qui a suscité l’intervention des autorités sécuritaires de Casablanca pour mettre hors d’état de nuire les individus qui se livrent à ces actes criminels.
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« Le Triporteur est devenu un point noir au sein de la société marocaine, notamment dans les grandes villes, où il est devenu un moyen de déviance et de commission d’actes criminels tels que les enlèvements, les vols et la violence », a déclaré Mohamed Akdid, ancien cadre de sécurité et expert en affaires criminelles, rappelant que ce tricycle, mis à la disposition des ex-détenus par l’État, « vise à faciliter leur intégration dans la société marocaine, créer de petites entreprises pour les jeunes et ouvrir de nouvelles perspectives d’emploi ».
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Dans une déclaration à Al Ayam 24, Akdid a ajouté que la situation préoccupe à un haut point les autorités qui travaillent à y apporter des solutions viables, surtout après qu’un conducteur de ce type de tricycle a renversé récemment un policier. Pour sa part, Ali Chaabani, chercheur en sociologie, a déploré le fait que ces tricycles soient « désormais attribués à tout le monde », en violation des textes réglementaires et de la loi, et « utilisés par des consommateurs de drogues, ce qui représente un danger pour les citoyens ».