Le Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies (CDE), a salué l’initiative du gouvernement espagnol qui a permis à une fillette marocaine de 12 ans d’être scolarisée à Melilla, malgré la situation illégale de sa mère.
L’organe avait soumis sa requête à l’Exécutif espagnol il y a 6 semaines, l’incitant à faire une dérogation à la règle, "pour éviter un préjudice irréparable à la mineure", rapporte le journal Melilla Hoy.
Le Comité avait saisi l’occasion pour demander au gouvernement de faire de même pour l’ensemble des mineurs, dans l’impossibilité de rejoindre les bancs de l’école à Melilla, à cause de la situation irrégulière de leurs parents.
Pour Ann Skelton, membre du Comité, ce premier succès augure d’un avenir prometteur pour les 80 autres mineurs à Melilla, qui ne sont pas encore scolarisés et qui se trouvent dans la même situation que la fillette marocaine.
"Nous tenons à féliciter le gouvernement espagnol pour cette décision rapide, qui va permettre à la petite N.S. d’atteindre son plein potentiel, maintenant qu’elle a accès à une éducation formelle en Espagne, le seul pays qu’elle connaît et où elle a vécu toute sa vie", s’est félicitée Ann Skelton.
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