Maroc : les raisons de la hausse du prix du poulet
Depuis quelques semaines, les Marocains se plaignent de la montée sans cesse du prix du poulet. Pour manger du poulet, il faudrait actuellement débourser entre 16 et 18 dirhams...
L’augmentation du prix du kilogramme de poulet n’est pas du goût des Marocains qui ont lancé des appels au boycott sur les réseaux sociaux.
Depuis quelques jours, le kilogramme du poulet vivant coûte 20 dirhams au lieu de 10 dans plusieurs marchés et dans différentes villes du royaume, ce qui représente le double du prix habituel, fait savoir Al Massae. L’augmentation du prix de cette viande prisée au Maroc a provoqué le mécontentement de bon nombre de consommateurs. Ceux-ci ont d’ailleurs lancé des appels au boycott sur les réseaux sociaux.
Face à cette situation, l’association marocaine des éleveurs de volaille tente d’apporter des éclairages. Selon elle, la flambée du prix du kg du poulet vivant s’explique par la cessation d’activité de nombreux petits et moyens éleveurs de volaille à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus.
L’association déplore le manque de soutien des autorités de tutelle au secteur avicole. À l’en croire, les "employés les plus vulnérables, mais qui constituent en même temps la colonne vertébrale du secteur" n’ont bénéficié d’aucune aide. Aussi, dénonce-t-elle les velléités de certains lobbys à imposer un quasi-monopole, des prix pour réaliser d’énormes profits au grand dam des petits opérateurs du secteur.
Pour que les prix soient revus à la baisse, l’association appelle l’autorité de tutelle à soutenir les petits éleveurs de volaille.
Aller plus loin
Depuis quelques semaines, les Marocains se plaignent de la montée sans cesse du prix du poulet. Pour manger du poulet, il faudrait actuellement débourser entre 16 et 18 dirhams...
La filière des viandes rouges affiche une bonne santé au Maroc, selon l’Association nationale ovine et caprine (Anoc). C’est également le cas pour l’élevage, qui ne semble...
Les prix de viandes de volaille ont connu une forte hausse dans les supermarchés de Casablanca, à quelques jours des fêtes de fin d’année.
Le secteur avicole est aux abois à cause de la crise engendrée par le coronavirus. L’Association nationale des producteurs d’œufs de consommation (ANPO) annonce des pertes...
Ces articles devraient vous intéresser :