La ville de Fès confinée durant l’Aid al Fitr ?
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Le gouvernement marocain a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire de deux semaines, à compter du mardi 02 mars à 21 h, afin de lutter contre le nouveau coronavirus. Une décision saluée par certains experts, mais plutôt mal accueillie par les citoyens lassés par les restrictions.
L’état d’urgence sanitaire vient d’être prolongé de deux semaines au Maroc. La nouvelle ne surprend pas outre mesure, après la vingtaine de cas du nouveau variant anglais enregistrés dans le royaume. Selon certaines rumeurs, le couvre-feu devrait rester en vigueur jusqu’à la fin du mois de Ramadan. Pour d’autres, un reconfinement n’est pas à exclure en vue d’atteindre l’immunité collective dans les trois prochains mois.
Mais la majorité des Marocains s’interrogent sur la nécessité du maintien de ces mesures restrictives alors que la situation épidémiologique est en nette amélioration dans le royaume. À la date du 1ᵉʳ mars, le nombre de décès est en baisse (entre 8 et 10 décès par jour). Il en est de même des cas sévères (429 à 394 de dimanche à lundi).
« La situation épidémiologique est plutôt bonne et stable pour le moment, mais il ne faut surtout pas baisser la garde », prévient Dr. Said Afif, le président de la Fédération nationale de la santé (FNS), qui salue la décision du gouvernement de maintenir ces mesures. « Les Marocains sont certes fatigués des restrictions, comme tous les citoyens du monde, mais le Royaume doit les maintenir pour ne pas retomber dans le même scénario de l’Aid Al-Adha où les chiffres ont explosé après l’allègement des mesures… », a-t-il déclaré à Hespress. C’est pourquoi il a invité les citoyens à patienter encore deux à trois mois, le temps de vacciner le plus grand nombre de personnes et d’atteindre l’immunité collective.
Moulay Mustapha Ennaji, directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, quant à lui, a soutenu qu’« une fois les 80 % de la population vaccinés et l’immunité collective atteinte, on sera sorti vainqueur de cette bataille ». Pour lui, il est nécessaire de « doubler de vigilance et ne pas se laisser bluffer par les chiffres qui sont plutôt bons ».
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