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Après avoir prolongé en 2021 le mur de défense de 50 km à l’est pour sécuriser Touizgui dans la province d’Assa-Zag et compléter le dispositif sécuritaire à l’est, les Forces armées royales (FAR) ont déployé l’artillerie lourde dans la même zone.
Un soldat marocain de deuxième classe a été déféré devant le tribunal militaire de Rabat, pour avoir déserté vers l’Algérie, où il a révélé les secrets de la défense nationale et porté les armes de son pays à l’ennemi.
Placé à la prison de Salé dans l’attente de son procès, le soldat affirme avoir été torturé pendant plus de trois mois par l’armée algérienne. D’après lui, les officiers algériens tenaient à connaitre le premier ennemi du Maroc, l’Algérie ou le Polisario.
Après avoir été Interrogé sur la guerre du sable, qui a opposé le Maroc à son voisin de l’Est en 1963, ainsi que sur les derniers deals d’armements conclus par le Maroc, le soldat marocain aurait été ensuite livré au Polisario.
A Tindouf, les séparatistes lui proposent de partir en Mauritanie ou au Mali pour y entrainer des groupuscules islamistes. Le militaire refuse l’offre, mais répond tout de même aux questions d’un ministre du Polisario sur le déploiement de l’armée marocaine au Sahara.
Le déserteur a été reconduit le 6 avril dernier en territoire marocain, où il a été abandonné près d’un campement sahraoui. Arrêté par la gendarmerie royale, l’homme aurait déserté pour échapper à une condamnation pour viol dans sa ville natale de Khemisset.
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