
Les députés de l’opposition ont chargé le gouvernement lundi au parlement, lui reprochant notamment d’avoir pris en compte 50 % des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans les 17,4 millions de touristes arrivés dans le royaume en 2024.
Les immigrés marocains sont nombreux à être victimes de marginalisation professionnelle dans leurs pays d’accueil. Aussi, 45% d’entre-eux travaillent sans contrat et 74% de ceux qui sont revenus vivre au Maroc sont pauvres.
Ces chiffres, qui prouvent que l’émigration n’améliore pas toujours les conditions de vie de ceux qui en ont fait le choix, sont accueillis avec étonnement au Maroc, où selon les idées reçues, le Marocain résidant à l’Etranger est aisé et vit dans l’opulence.
L’étude "Migration et compétences" présentée mardi à Rabat, nous apprend également que seuls 5% des immigrés revenus vivre au Maroc, y sont retournés pour investir. Parmi eux, 26% possèdent déjà des affaires et 20% ont des structures commerciales employant de la main-d’œuvre.
Le rapport, qui révèle que 42% des Marocains veulent quitter le Maroc, estime à plus de trois millions le nombre de Marocains ayant émigré en 2011. Les destinations préférées de ces immigrés sont la France, l’Espagne et l’Italie.
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