Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.
Naoufal Chabat, fils aîné de Hamid Chabat, secrétaire général du parti de l’Istiqlal, a été acquitté mercredi par la cour d’appel de Fès, après avoir été condamné en mai 2012 à trois ans de prison dans une affaire de trafic de drogues dures.
"La voix du juge qui, à la fin du procès, a prononcé le verdict d’acquittement, était tellement basse que l’audience a eu du mal à l’entendre", rapporte Akhbar Al Yaoum.
Hamid Chabat, maire de Fès, avait estimé après la condamnation de son fils Naoufal en 2012 que ses ennemis politiques, envieux de sa grande popularité, complotaient contre lui en s’attaquant à sa famille, pour nuire à son image.
Selon les partisans de Chabat, certaines parties "sans scrupule", dont Ahmed Arafa, Wali de Fès et le Parti Authenticité et Modernité (PAM) veulent ruiner la réputation de leur leader afin de préserver leurs intérêts politiques et économiques dans la ville.
Les opposants de Chabat s’interrogent pour leur part sur la signification de l’implication des fils de Chabat dans différentes affaires. En effet, des membres de la famille Chabat sont impliqués dans 66 procès, d’après le quotidien Assabah.
"Comment un homme peut prétendre à des postes de responsabilité, lorsqu’il ne peut même pas contrôler ses propres enfants", se demandent les détracteurs de Chabat, considérant que l’acquittement de Naoufal Chabat est un coup dur à l’indépendance de la justice et aux principes d’égalité et d’équité devant les instances judiciaires.
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