Devant un nombre toujours aussi impressionnant d’avocats, le leader du mouvement du Hirak s’est emporté, obligeant le juge à l’exclure du tribunal et à reporter l’audience au 11 novembre prochain.
Zefzafi n’a pas apprécié la présence dans l’enceinte du tribunal de caméras des deux chaînes de télévision publiques. Ils leur reproche leur couverture des événements du Rif et d’avoir travesti, selon lui, la réalité.
L’on se rappelle des enregistrements utilisés par l’une des chaînes publiques, qui avait diffusé des images des échauffourées entre des supporters Casablanca et ceux d’Al hoceima en les présentant comme étant des manifestants du mouvement du Hirak.
De plus, Mohamed Ziane, l’avocat de Zefzafi, a demandé un accès aux enregistrements des caméras placées à l’intérieur du tribunal et ce pour prévenir toute manipulation.