Fès : les hôtels interdits de servir l’alcool
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Des députés proposent d’alourdir les taxes sur l’alcool et les tabacs manufacturés, afin d’en réduire la consommation et préserver, affirme-t-on, la santé des Marocains.
Les discussions autour du projet de loi de finances 2023 (PLF) par la commission des finances et du développement économique de la Chambre des représentants ont donné lieu à des propositions des députés des partis de l’opposition – excepté l’USFP – sur l’augmentation de la taxe intérieure sur la consommation (TIC) sur les boissons alcoolisées, ainsi que la bière sans alcool et les tabacs. Ils ont ainsi proposé 800 dirhams par hectolitre comme redevance sur la consommation de « bière », soit une augmentation de 200 dirhams, rapporte Hespress. Quant aux autres bières, ils ont proposé que l’hectolitre passe de 1150 dirhams à 1 400 dirhams, et de 850 dirhams à 1200 dirhams.
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S’agissant des taxes intérieures imposées sur la consommation des tabacs manufacturés, les groupes parlementaires de l’opposition ont proposé que le montant minimum de perception de 100 dirhams les 1 000 cigarettes passe à 800 dirhams et que la TIC pour les cigares et les cigarillos de 750 dirhams par 1 000 unités de tabac fine coupe destiné à rouler les cigarettes soit portée à 1 850 dirhams par unité.
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Autre proposition : augmenter la taxe de consommation sur le reste du tabac manufacturé et du tabac fine coupe à 1 150 dirhams par 1 000 grammes. Les partis de l’opposition ont par ailleurs proposé de nouvelles taxes sur le narguilé ou le tabac pour pipe à eau (M3assel) de 420 dirhams les 1 000 grammes à 730 dirhams les 1 000 grammes, et autres produits affilés de 158 dirhams les 1 000 grammes à 305 dirhams.
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Le Mouvement populaire (MP), le Parti du progrès et du socialisme (PPS) ainsi que le Parti de la Justice et de Développement (PJD) entendent à travers cet amendement œuvrer pour la réduction de la consommation des boissons alcoolisées et des tabacs, par ricochet la préservation de la santé des citoyens.
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