Espionnage via Pegasus : le Maroc affirme ne pas avoir obtenu des preuves
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Le Maroc a décidé de porter plainte pour diffamation à Paris contre Amnesty International et Forbidden Stories à l’origine des accusations d’espionnage contre le royaume.
Dans un communiqué, Olivier Baratelli, avocat du Maroc a annoncé que le royaume, accusé d’avoir eu recours au logiciel d’espionnage Pegasus, a décidé d’attaquer en diffamation Amnesty et Forbidden Stories devant le tribunal correctionnel de Paris, suite aux accusations d’espionnage. Dans ce sens, il a été mandaté par le Maroc et son ambassadeur en France, Chakib Benmoussa, pour délivrer deux citations directes en diffamation » contre Amnesty international et Forbidden Stories à l’origine des révélations sur les clients de ce logiciel conçu par la société israélienne NSO pour lutter contre le crime et le terrorisme.
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« L’État marocain entend immédiatement saisir la justice française, car il souhaite que toute la lumière soit faite sur les allégations mensongères de ces deux organisations qui avancent des éléments sans la moindre preuve concrète et démontrée », poursuit Olivier Baratelli. Selon l’avocat, « l’État marocain considère faire face à une nouvelle affaire de liste et que le passé a largement démontré qu’il était aisé de tirer des conclusions mensongères de telles pratiques ». Il déplore un « procès d’intention médiatique, infondé et visiblement créé de toutes pièces pour déstabiliser la relation diplomatique profonde entre le Maroc et la France ». Les services de renseignement marocains sont accusés d’avoir piraté notamment les numéros de 1000 Français dont celui de leur président Emmanuel Macron.
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Des accusations que les autorités marocaines ont rejetées. Le Maroc « entend ne pas laisser impunis les multiples mensonges et les fake news propagés ces derniers jours ». Mercredi, la présidence du ministère public a donné des instructions écrites au procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ces fausses allégations et accusations et l’identification des parties à l’origine de leur publication.
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