Au terme de cette rencontre tenue la semaine dernière, sous la présidence du ministre Aziz Akhannouch et ayant vu la participation des directeurs centraux du département des Eaux et Forêts, il ressort que ledit département a programmé le reboisement d’une superficie de 600 000 hectares, couvrant 12 régions du pays, à raison de 50 000 hectares au début du programme, rapporte L’Économiste.
Cette stratégie porte sur la production de 460 millions de plants à l’horizon 2030. Ainsi, pour mener à bien ce programme qui découle des plans d’aménagement des différentes forêts marocaines, il sera organisé des concertations avec les populations, considérées comme un levier majeur. Ainsi, « des incitations appropriées sont prévues », a ajouté la tutelle. Ce programme portera sur l’arganier, le chêne-liège, le chêne vert, le thuya, le cèdre, le caroubier, l’eucalyptus, le pin et pleins d’autres essences forestières, détaille la publication.
En outre, un programme ambitieux a été élaboré pour professionnaliser et sécuriser l’activité semences et plants. De même, 4 laboratoires des stations de semences seront modernisés et certifiés avec le concours de l’ONSSA. En parallèle, des travaux d’aménagement et de mise à niveau des installations ont été lancés pour la création d’une pépinière publique moderne, au niveau de la forêt de la Maâmora (région de Rabat), afin d’en faire un modèle au niveau africain.
Pour rappel, le lancement de ce programme, soumis au Souverain en février dernier, intervient dans le cadre de la réorganisation institutionnelle en cours. Cette réforme mettra fin au Haut commissariat pour l’avènement de l’Agence des Eaux et Forêts et celle des Parcs nationaux. Ainsi, un nouveau modèle sera installé et permettra d’assurer la mission de conservation et de valorisation des écosystèmes forestiers.