« L’Europe vieillissante, a besoin de main-d’œuvre, et les arrivées irrégulières font peur aux citoyens européens […] : Pour moi, avoir moins d’arrivées irrégulières et renvoyer ceux qui ne sont autorisés à rester, est étroitement lié à la facilitation des visas et à la migration légale », relaie La Libre, citant la responsable de l’UE. Celle-ci a par ailleurs, précisé que sa première visite au Maroc vise aussi à « continuer les discussions » sur les mécanismes de réadmission lancées par le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, la semaine dernière, lors d’une visite à Rabat, à propos de la crise migratoire aux îles Canaries, où les arrivées illégales « ont augmenté de plus de 1 000% » cette année.
« Il semble que plus de la moitié des migrants soient marocains et il est important de savoir comment faire en sorte qu’ils rentrent », se préoccupe la commissaire, dont l’institution veut aussi discuter avec les autorités marocaines à propos de leurs « besoins » en termes de gestion migratoire et des « moyens nécessaires pour des bénéfices partagés ».
Depuis 2018, le Maroc a reçu 343 millions d’euros d’aides européennes sur divers programmes (formation de la police, éducation, etc.), indique le média, ajoutant que l’Union européenne enregistre chaque année entre deux et trois millions d’arrivées régulières (travailleurs, étudiants ou réfugiés) depuis les différents pays du monde. Environ la moitié repart.
Yvla Johansson, qui pilote la réforme du pacte migratoire européen, plaide pour une efficacité accrue dans les retours des migrants illégaux vers leurs pays d’origine et considère comme une priorité d’obtenir de « bons accords de réadmission », conclut le site.