Les défis économiques qui attendent le gouvernement Akhannouch
Aziz Akhannouch continue de travailler sur la configuration de son gouvernement. Quid des défis économiques qui attendent le nouvel exécutif ?
Le Maroc affiche de bons signaux économiques malgré la crise du Covid. Selon les spécialistes et médias internationaux, le pays a fait preuve de résilience saluée par les agences de notation. Dotée d’une économie attractive et stable, il est classé au 2ᵉ en Afrique derrière l’île Maurice.
La crise du Covid n’a visiblement pas ébranlé l’économie marocaine. Plusieurs instituts spécialisés annoncent des signaux macroéconomiques au vert. Ils affirment que grâce à la politique économique du gouvernement, le pays garde son attractivité.
Le classement global d’attractivité le place au 2ᵉ rang en Afrique. Ceci grâce à plusieurs secteurs d’activité économique dont le textile, l’agroalimentaire, l’aéronautique, l’automobile qui ont soutenu la résilience impulsée par le gouvernement. Des institutions bancaires tel que Bank Al-Maghrib, confirment que l’inflation est restée à un niveau faible en 2020, se situant à 0,7 % en moyenne. La banque centrale prévoit une augmentation de 17,6 % de la valeur ajoutée agricole, avec une récolte céréalière prévue autour de 95 millions de quintaux. Une bonne stabilité qui amène le ministère de l’Économie et des finances à prévoir une croissance de 5,2 %.
Ce tableau économique assez optimiste est tout de même taché par un volet social qui traine les pas. Le chômage, le sous-emploi (18,2 %), l’inactivité des jeunes (21,9 %) et l’insertion des femmes sur le marché du travail (21,3 %) font partie des défis qui attendent le gouvernement.
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L’économie marocaine devrait croître de 5,3 % cette année avant de s’établir à 3,2 % l’année suivante, selon les données qui viennent d’être publiées par Bank Al-Maghrib (BAM).
Le Maroc a réalisé des bonds qualitatifs au plan économique au cours des dix dernières années, et ambitionne de figurer sur la liste des 50 meilleures économies mondiales.
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