Le Maroc s’apprête à mettre en œuvre la vision stratégique lancée par le roi Mohammed VI, afin de « placer le pays sur la voie d’un développement économique et social durable et global ».
Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères de la version II du gouvernement Benkirane, serait le prochain président du Parlement à partir de la session d’avril 2014.
Le secrétaire général du Parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI) serait prêt à troquer son portefeuille à la tête de la diplomatie marocaine, contre la présidence de la Chambre des représentants, dirigée aujourd’hui par l’istiqlalien Karim Ghellab, rapporte l’hebdomadaire Al Ousboue.
L’information discutée secrètement par plusieurs dirigeants du RNI, n’aurait pas encore été communiquée au Parti Justice et Développement (PJD), sachant que lors des négociations entre le RNI et le PJD, pour la formation de la version II du gouvernement Benkirane, il était prévu que la présidence du Parlement irait au RNI.
Le poste qui devait être confié à l’ancien ministre des Affaires économiques et générales Rachid Talbi El Alami, actuel président du groupe parlementaire du RNI, reviendrait au final à Mezouar, affirme l’hebdomadaire.
Les dirigeants du RNI auraient décidé d’accorder un délai à Salaheddine Mezouar à la tête du ministère des Affaires étrangères, pour tisser de fortes relations diplomatiques à l’international, qui lui faciliteraient sa nouvelle mission de futur président du Parlement marocain, et s’initier ainsi à la diplomatie parlementaire.
Quant au mode du suffrage, le scénario de l’élection de Karim Ghellab à la tête du Parlement, alors qu’il était encore ministre de l’Equipement et du transport, sera reproduit, poursuit Al Ousboue.
Ces articles devraient vous intéresser :