Conduite par le journaliste John Bennett de la BBC, cette équipe de reporters a visité le complexe Mohammed VI de football, qui a contribué à la performance des Lions de l’Atlas devenus la « première équipe africaine et arabe à atteindre les demi-finales de la Coupe du monde ». Pour le média britannique, le complexe est comme « une petite ville où les sélections masculines et féminines s’installent pour préparer leurs confrontations ». Selon Omar Khyari, responsable de la communication au sein de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), « le complexe est le fruit de la stratégie initiée par le roi Mohammed VI en 2008 », rapporte Hespress.
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C’est aussi l’idée derrière l’Académie Mohammed VI « dédiée aux jeunes talents, masculin et féminin, en vue de les former et de les qualifier pour faire les beaux jours des clubs marocains et européens », a fait savoir Khyari. Les efforts du roi pour le rayonnement du football marocain lui ont valu le prix d’excellence de la Confédération africaine de football qui lui a été décerné à Kigali.
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Au nombre des joueurs qui ont laissé une empreinte indélébile au Qatar, il y a le gardien de but Yassine Bounou. Il savait que le Maroc allait dépasser la phase de groupe.« Nous n’avions toutefois pas imaginé aller en demi-finale », a-t-il confié, précisant que l’entraineur, Walid Regragui, a eu un grand impact sur les joueurs.« Il connait très bien les mentalités, aussi bien des joueurs nés au Maroc que de ceux nés en Europe, ce qui a facilité la compréhension de sa philosophie et l’application de sa vision sur le terrain », a poursuivi le portier du FC Séville.
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Il ajoute que « le talent des joueurs combinés au génie de l’entraîneur et de son staff, a permis de dépasser le complexe qu’on retrouve habituellement chez les équipes africaines face aux équipes européennes et sud-américaines ». Tous les joueurs interrogés ont souligné que le Maroc n’aurait pas pu avoir un tel parcours avec un autre entraîneur. Pour Ilyas Chair, « l’arrivée de Walid Regragui a fait beaucoup de bien à l’équipe nationale en favorisant la cohésion entre les joueurs et promu un esprit de famille au sein du groupe ».
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Le média britannique considère que contrairement aux idées véhiculées durant le mondial, le parcours du Maroc n’était pas le fruit du hasard, mais celui d’un travail acharné mené tant sur le plan humain, technique et financier. Selon John Bennett, « dans le football masculin et féminin, le Maroc est en train de construire son succès à long terme ».