L’affaire « Sexe contre bonnes notes » emporte la présidente de l’Université Hassan I de Settat

17 avril 2022 - 18h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Après le doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Settat, c’est au tour de la présidente de l’Université Hassan I d’être démise de ses fonctions, après l’éclatement de l’affaire dite « Sexe contre bonnes notes ».

Khadija Safi fait les frais des scandales survenus à la Faculté des sciences juridiques et politiques à Settat. Selon des sources informées, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation a révoqué la présidente de l’Université Hassan I de Settat, Khadija Safi, et elle a été déjà informée de la décision par un appel téléphonique, fait savoir le site AlOmk Almghribi.

À lire : Du nouveau dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes à Settat »

Plusieurs condamnations ont été prononcées par le tribunal de première instance de Settat dans le dossier dit de « sexe contre bonnes notes » à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de Settat. Deux des professeurs inculpés dans ce dossier ont écopé d’une peine de deux ans et demi de prison. L’acquittement a été prononcé pour l’un d’eux. Sans oublier la non-poursuite d’un autre pour cause de prescription.

À lire : Du nouveau dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes à Settat »

Le chef du département du droit public a été condamné par le même tribunal à un an et demi de prison et à une amende de 7 000 DH. Quant au professeur d’histoire de la pensée politique, il a écopé d’un an de prison et d’une amende de 5 000 DH. Une indemnisation de 60 000 DH devra être payée aux deux revendicatrices de la partie civile.

À lire : L’Italie offre des permis de travail aux Marocains, voici les secteurs concernés

Quid du sort des deux professeurs qui étaient en état de liberté ? « Le tribunal de Settat a décidé de ne pas poursuivre le coordonnateur du master des Finances Publiques concernant le délit de violence psychologique sur une femme par une personne ayant autorité sur elle sur la base du chapitre 4 du Code pénal, et sa non-poursuite concernant le reste des délits pour cause de dépassement du délai de prescription », fait-on savoir. La chambre criminelle de la cour d’appel de Settat a condamné lundi 21 mars 2022 le chef du département d’économie à deux ans de prison ferme, confirmant ainsi la décision de la chambre criminelle de première instance.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Education - Settat

Aller plus loin

Maroc : réduction des peines de prison dans l’affaire « sexe contre bonnes notes »

Les deux responsables de l’université Hassan 1ᵉʳ, accusés dans l’affaire « sexe contre bonnes notes », ont obtenu jeudi dernier une réduction de peine par la Chambre criminelle...

Du nouveau dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes à Settat »

La présidente de l’université Hassan 1ᵉʳ pourrait être, elle aussi, sanctionnée dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes » à Settat. Les cinq professeurs mis en examen...

Maroc : des professeurs échangent des bonnes notes contre des relations sexuelles

Cinq professeurs de la Faculté des sciences juridiques et politiques de Settat, poursuivis pour sextorsion, seront présentés ce jeudi devant le procureur du roi près de la Cour...

L’affaire « Sexe contre bonnes notes » emporte le doyen de la Faculté de droit de Settat

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, vient de démettre de ses fonctions le doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Settat. La décision fait...

Ces articles devraient vous intéresser :

Écoles privées au Maroc : mauvaise nouvelle pour les parents

Mauvaise nouvelle pour des parents d’élèves au Maroc. Des écoles privées prévoient d’augmenter encore leurs frais de scolarité à la rentrée prochaine.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.

La chanteuse Mariem Hussein au cœur d’une nouvelle polémique

Des internautes marocains se sont indignés des propos de la chanteuse et actrice marocaine Mariem Hussein sur l’éducation sexuelle.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Maroc : indignation après l’assassinat d’une enseignante par un élève

Au Maroc, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE, affiliée à l’Union marocaine du travail) appelle à une mobilisation forte et immédiate après l’agression violente d’une enseignante par un élève ayant entraîné la mort de celle-ci.

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...