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TotalEnergies, client d’IKANBI Belgium depuis sept ans, a annoncé sa décision de ne pas renouveler son contrat avec le call-center liégeois, au terme d’un appel d’offres international. Dès le 1ᵉʳ janvier 2026, les appels en français seront assurés par des téléopérateurs depuis le Maroc. Une mesure qui risque de mettre au chômage 163 employés d’IKANBI.
Avec le retrait de TotalEnergies, les licenciements sont “inévitables”, regrette Daniel Coene, le patron d’IKANBI, sans donner de précision sur le nombre d’employés qui pourraient être impactés par cette décision. « Une centaine d’intérimaires seront les premiers touchés », estime Patrick Masson, permanent Setca. « C’est vraiment une logique financière. Les clients préfèrent une mauvaise qualité, mais un coût bas », explique le syndicaliste à la RTBF.
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« TotalEnergies a engrangé des milliards pendant la crise de l’énergie. Et ils nous jettent pour des économies minuscules. Nos téléopérateurs comprennent la réalité belge et accompagnent vraiment les clients. Au Maroc, ce sera du service au rabais », assène le délégué Mehdi Bouacida.
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« Nous allons examiner les compétences de chacun pour proposer des reclassements sur d’autres projets, mais nous ne pourrons pas garantir l’emploi de tous », prévient le patron d’IKANBI.
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