Nouvelle extension de la zone d’accélération industrielle de Kénitra

13 décembre 2020 - 13h00 - Economie - Ecrit par : J.K

Faute d’espace pour accueillir de nouveaux équipementiers, la zone d’accélération industrielle de Kénitra sera de nouveau élargie. Le protocole d’accord a été signé entre le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moulay Hafid Elalamy et le directeur général de la CDG, Abdellatif Zaghnoun.

Le site qui abrite l’écosystème PSA Peugeot-Citroën sera agrandi de 96 hectares au niveau de la commune Ameur Saflia, dans la province de Kénitra et devra loger les équipementiers qui évolueront dans l’écosystème du constructeur automobile français. "Le site accueille déjà 66 équipementiers, dont 29 usines installées, d’une dizaine de nationalités différentes. Ce qui représente un taux d’occupation de 94%. Il a donc fallu procéder à son extension pour pouvoir accueillir les futurs fournisseurs de Peugeot-Citroën", a indiqué le ministre, soulignant que l’objectif est d’atteindre un taux d’intégration locale de 80% d’ici 2023, fait part L’Économiste.

L’accord signé entre le ministère de l’Industrie et la CDG sera l’occasion de définir les modalités et les engagements des parties prenantes en ce qui concerne la mobilisation du foncier, la réalisation des études nécessaires à l’engagement, le développement, la promotion, la commercialisation et la gestion de la nouvelle extension. "Le site qui est un fruit de la coopération entre la CDG, à travers MedZ et l’Etat, continuera d’offrir les meilleures conditions de prix", a assuré le directeur général de la CDG, Abdellatif Zaghnoun. Actuellement, la zone d’accélération industrielle compte 49 sociétés pour un investissement général de 20 milliards de DH et ayant généré 36 571 emplois.

Cependant, toutes les filières n’ont pas échappé à l’impact de la crise sanitaire liée au coronavirus. Mais, "depuis quelques mois, elles ont toutes repris et sont même en train d’atteindre leur vitesse de croisière, à l’exception de l’industrie aéronautique", à cause de la non reprise effective du trafic aérien, a indiqué le ministre de l’Industrie. Par ailleurs, le département de l’industrie va asseoir les données des diverses filières, afin de déterminer avec précision l’impact de la crise sanitaire sur l’emploi, les chiffres d’affaires, l’export, le taux d’intégration et autres.

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