
Parkings : Casablanca met fin au favoritisme
À Casablanca, il n’est désormais plus possible pour les élus et les fonctionnaires d’obtenir des licences de gardiennage au profit de leurs proches et familles.
Sur Facebook, un automobiliste marocain affirme s’être vu contraint de débourser 44 dirhams pour stationner sa voiture sur le parking de la zone touristique d’Akchour, située dans la province de Chefchaouen, durant la durée de sa visite.
L’automobiliste marocain est surpris d’avoir été facturé à 44 dirhams pour seulement la durée de sa visite. Il a accompagné sa publication d’une photo du reçu de paiement. Selon lui, le tarif est élevé et injustifié. Sur la toile, les commentaires fusent. Le prix est « exagéré et nécessite l’intervention des autorités pour organiser ce type de parkings, surtout dans les zones touristiques », estiment certains. Des activistes redoutent que de telles tarifications ne se transforment en un moyen d’exploitation.
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Ils appellent les autorités locales à encadrer ces services de manière officielle, à fixer un plafond raisonnable pour les tarifs, et à garantir la transparence dans la gestion des revenus, surtout si celle-ci est assurée par des associations ou des coopératives locales. Pour bon nombre d’entre eux, les parkings dans les zones touristiques ne doivent pas constituer une source de désagrément ou de surprise pour les visiteurs, mais doivent être accompagnés de tarifs clairs et affichés dès l’entrée, de manière à garantir le droit du touriste et celui de l’organisme gestionnaire.
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D’autres estiment en revanche qu’il s’agit d’une « tarification raisonnable compte tenu des services fournis et de la durée du stationnement qui a dépassé 10 heures, soit une moyenne de 4 dirhams de l’heure ». Ils justifient ce tarif par le fait que le parking est situé dans une zone organisée, aménagée, proche de l’entrée de la cascade, des infrastructures touristiques et des restaurants. L’objectif de la fixation de ce tarif est d’organiser la circulation et de réduire le désordre qui pourrait résulter de l’encombrement sur la place principale, expliquent-ils, soulignant que les associations locales chargées de la gestion du parking travaillent à l’aménagement de l’espace, à son nettoyage et à offrir un minimum de confort aux visiteurs, sans pour autant assumer la responsabilité de fournir les nécessités.
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Ils font en outre fait savoir qu’il existe des espaces gratuits à une distance relativement éloignée que les visiteurs peuvent utiliser s’ils ne souhaitent pas payer le montant du stationnement.
Aller plus loin
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