Afin d’échapper au nouvel embargo de l’Union européenne qui prend effet dès ce dimanche 5 février 2023, la Russie a accéléré ses exportations de diesel vers le Maroc et la Turquie.
L’Union européenne (UE), en lien avec les pays du G7 et l’Australie, lance, ce dimanche 5 février, le deuxième volet de son plan, en interdisant l’importation de produits pétroliers russes raffinés, principalement du diesel mais aussi du kérosène, du fioul ou du mazout. Une manière pour l’Europe d’affaiblir le président russe Vladimir Poutine. Pour échapper à cet embargo, la Russie réachemine ses produits pétroliers l’embargo de l’Union européenne, rapporte Reuters. Ainsi, elle a augmenté ses livraisons de diesel au Maroc et en Turquie.
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Les exportations russes ont atteint 735 000 tonnes en 2022, après seulement 66 000 tonnes l’année précédente, et ont totalisé environ 140 000 tonnes depuis le début de 2023. Quant aux livraisons de diesel des ports russes vers la Turquie, elles ont augmenté en décembre 2022 à plus de 750 000 tonnes et ont totalisé 5,05 millions de tonnes en 2022 contre 3,99 millions de tonnes en 2021. Depuis le début du mois de janvier, elles ont atteint environ 450 000 tonnes de diesel.
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Malgré l’embargo, les exportations russes de diesel et de gazole à faible teneur en soufre devraient augmenter de 5 % en février, pour atteindre 4,3 millions de tonnes, indique l’agence de presse britannique. Outre l’embargo de l’UE, des conditions météorologiques défavorables devraient avoir un impact sur les livraisons de diesel russes. « Les livraisons de produits raffinés pourraient être touchées par un temps orageux dans les ports de la mer Noire de Novorossiysk et de Tuapse », a déclaré un négociant.
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