Mustapha Bounif, rédacteur en chef d’Alhiwar, en est le récipiendaire. Il doit ce prix à « la qualité de son contenu incarné dans ses publications qui font face et combattent les écrits hostiles à l’Algérie », peut-on lire sur l’attestation qui lui a été remise par le ministre algérien de l’information. Dans une longue vidéo publiée au lendemain de sa réception dudit prix, il explique qu’il était à mille lieues d’imaginer qu’il recevrait cette distinction. « J’assistais comme un simple journaliste à la cérémonie, avant que ma photo ne s’affiche et tout le gouvernement me sollicite pour monter à l’estrade pour recevoir mon prix », raconte-t-il.
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Bounif avoue toutefois qu’il avait tant besoin de ce prix. « Je le dis franchement, j’avais besoin de ce geste de la part du gouvernement. Je n’ai pas honte de le dire. L’État algérien a le devoir d’aider non seulement Mustapha Bounif, mais également tous les journalistes algériens en guerre médiatique sur les réseaux sociaux contre le Maroc », lance-t-il. Il exprime en outre sa fierté d’être « sur la bonne voie » quand il « constate le malheur des mokhaznis […] ».
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Cette récompense conforte le journaliste algérien dans ses diatribes contre les Marocains. Il se montre alors très critique envers le peuple marocain : « Le Marokki n’a ni dignité, ni fierté, ni savoir, ni mœurs. Le Marocain n’a absolument rien. C’est un être humain affamé, nu, sale, esclave du roi. Le pire ennemi de l’Algérie en ce moment ce sont les Marocains. La paix ou la réconciliation avec lui doit être un péché. N’importe quel Marocain vivant en Algérie doit faire un live et insulter le Makhzen ».