L’Algérie qui a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec le royaume mardi dernier, a décidé d’abandonner le gazoduc Maghreb-Europe (GME), dont le contrat s’achève le 31 octobre prochain. Par conséquent, le contrat de ce gazoduc ne sera pas renouvelé.
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Lors de la rencontre entre Mohamed Arkab et Fernando Moran, ministre algérien de l’Énergie a « mis en exergue les récents projets initiés, à l’image du projet d’extension de la capacité du gazoduc Medgaz reliant directement l’Algérie à l’Espagne », indique un communiqué du ministère. Aussi, a-t-il rassuré son hôte de la capacité de l’Algérie à répondre à la demande en gaz « de plus en plus croissante » des marchés européens en général et du marché espagnol en particulier. Mohamed Arkab a par ailleurs évoqué la nouvelle loi sur les hydrocarbures et son importance sur le partenariat. Dans ce sens, il a invité les compagnies espagnoles à renforcer davantage leur présence en Algérie afin de bénéficier des avantages offerts par la nouvelle législation.
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L’Algérie avait entre-temps pris certaines dispositions pour assurer le transport des quantités du GME via le Medgaz. En juillet, le président de la compagnie nationale d’énergie algérienne (Sonatrach), Tewfik Hakkar, et le président de la société espagnole Naturgy avaient officialisé l’accord pour la mise en service de l’extension de Medgaz, le gazoduc sous-marin entre l’Algérie et l’Espagne. « Même en cas de non-renouvellement de ce contrat qui prend fin en octobre prochain, l’Algérie pourra fournir l’Espagne, mais également répondre à une éventuelle demande supplémentaire du marché espagnol sans aucun problème », rassurait Tewfik Hakkar.