Il y a quelques jours, le gouvernement était s’est dit disposé à alléger les mesures restrictives dans le royaume. Mais cela n’a pas eu lieu en raison de la recrudescence des contaminations enregistrée à quelques jours du mois de Ramadan, obligeant le gouvernement à resserrer les mesures préventives, a indiqué le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moulay Hafid Elalamy, lors d’une séance hebdomadaire de la Chambre des conseillers tenue en présence des représentants du monde des affaires, informe L’Economiste. Ces mesures ont aggravé la situation des cafés et restaurants, a indiqué un député de l’Istiqlal, reprochant au gouvernement de n’avoir pas mis en place un plan d’aide aux personnes touchées par ces mesures, surtout les cafés et restaurants restés fermés 24 h/24.
Le règlement de ce problème n’est pas aisé, a déclaré le ministre, soulignant que 80 % de ces structures exercent dans l’informel. Au même moment, 80 % de leurs salariés ne sont pas déclarés à la CNSS. Or, jusqu’à présent, les bénéficiaires de l’indemnité forfaitaire Covid-19 de 2000 DH, sont des personnes déclarées à la CNSS. Ainsi, il est compliqué d’identifier la population à aider dans ce secteur en évitant les fraudes. Toutefois, une étude est prévue pour identifier les personnes concernées pour leur apporter une aide. D’ici la fin du mois de Ramadan, le plan d’aide pourrait être mis en exécution.
Bien que la crise de ce secteur date de bien longtemps et complique davantage les choses, cette décision « prouve que le gouvernement est disposé à aider tous les opérateurs du commerce pendant la période du jeûne pour surmonter l’épreuve de la pandémie ». Dans ce sens, « nous allons aider ce secteur à surmonter cette mauvaise conjoncture. Mais un secteur informel de cette taille ne peut plus continuer comme cela. Nous devons absolument trouver une solution pour sa mise à niveau dès la fin de la pandémie », a martelé le ministre.