La norme « Euro 6 » fait partie des alternatives trouvées pour lutter contre la pollution de l’environnement, réduire les émissions de gaz toxiques émises par les véhicules, surtout les poids-lourds. Ainsi, l’ « Euro 6 » vise à lutter contre le monoxyde de carbone, l’oxyde d’azote, les hydrocarbures imbrûlés, et les particules. C’est dans le cadre de la mise en application de cette mesure, que la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a écrit au département du Transport marocain, pour demander un délai de 30 mois.
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Elle justifie sa demande par le fait que les transporteurs marocains ne se sont toujours pas remis des conséquences de la crise sanitaire du Covid-19, sans compter avec l’instabilité économique actuelle qui a des répercussions sur tous les secteurs. Pour la CGEM, le respect de cette norme demande des charges supplémentaires et les circonstances actuelles ne permettent pas aux transporteurs marocains d’y faire face.
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Pourtant, un importateur interrogé par Le Matin a souligné que pour sa part, la mise en application de cette norme ne posera aucun souci. « D’abord cette norme est connue depuis longtemps et de nombreux camions et autocars importés neufs au Maroc par les grandes marques européennes y répondent déjà. Le prix de ces camions est donc déjà intégré par le marché et cela n’aura pas un impact significatif. De plus, le changement de normes pour les véhicules neufs n’oblige pas les professionnels à changer de camion immédiatement, ils ne les changeront qu’à l’arrivée d’un terme d’usure ou de financement », a-t-il souligné.