
Le calvaire des patients au CHU de Tanger
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La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) poursuit son enquête sur l’affaire des injections, qui ont fait perdre la vue à des patients de l’hôpital du 20 août 1953 de Casablanca.
Jeudi, la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) à Casablanca a arrêté une assistante travaillant dans le département d’ophtalmologie de l’hôpital 20 Août 1953, rapporte Al3omk. Soupçonnée d’être impliquée dans l’incident ayant entraîné la cécité de plusieurs personnes après avoir une injection dans le cadre de leur traitement ophtalmologique habituel, elle risque d’être transférée au parquet compétent après l’expiration de la période de garde à vue légale, pour prendre les mesures nécessaires contre elle. Le Parquet décidera ensuite si elle sera poursuivie en détention ou laissée en liberté.
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La suspecte a été suspendue de ses fonctions par la direction de l’hôpital il y a environ six mois après une enquête interne supervisée par la direction de l’établissement de santé. D’autres employés du département d’ophtalmologie ont été directement mis à la retraite. Il y a également des employés qui ont été transférés à différents départements.
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Au moins 16 personnes ont perdu la vue le 20 septembre 2023 après avoir reçu une injection dans le corps vitré connue sous l’abréviation « IVT » à l’hôpital du 20 août 1953 de Casablanca la veille, conformément aux normes pratiquées dans de tels traitements, selon l’établissement hospitalier. Les éléments de la BNPJ ont entendu les victimes des complications de l’injection et toutes les personnes liées à l’affaire, suite à la plainte déposée par un avocat devant le procureur général au nom des victimes, fait savoir le site.
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