
Églises et mosquées en France : démêler le vrai du faux
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À Casablanca, l’existence d’églises et de temples non autorisées dans le quartier Hay Hassani est dénoncée. Après avoir déposé des plaintes auprès des autorités locales sans obtenir gain de cause, ils ont commis un huissier de justice pour constater la transformation de plusieurs garages et locaux résidentiels en églises et temples non autorisés.
Constat inhabituel dans le quartier Hay Hassani. Selon les habitants, plusieurs garages et locaux résidentiels ont été transformés en églises et temples non autorisés, où des migrants originaires d’Afrique subsaharienne pratiquent leurs rituels religieux durant le week-end, rapporte le site Al3omk. Agacés, ces habitants ont adressé des plaintes au gouverneur de la préfecture des arrondissements de Hay Hassani et au procureur du roi près le tribunal de première instance correctionnelle de Casablanca. Ils ont réclamé une intervention urgente pour mettre fin aux nuisances causées par ces comportements, en raison des atteintes aux mœurs publiques et du vacarme causé par les instruments de musique pendant les rituels religieux, et ce, jusqu’à des heures tardives de la nuit.
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La dernière en date a été transmise au parquet. Dans leur plainte, les habitants précisent que plus de 100 personnes de nationalités africaines assistent à ces rituels religieux. À les en croire, ils ont commis une infraction : il s’agit de démolition du mur séparant deux appartements pour accueillir un plus grand nombre de participants. Ils ont également souligné que certaines demeures ont été transformées en lieux ressemblant à des boîtes de nuit. Aussi, ont-ils assuré avoir tenté de dialoguer avec les propriétaires, sans obtenir la moindre réponse.
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« Si ces groupes disposent des documents nécessaires pour l’exercice de ces rituels, ils doivent respecter la loi en ce qui concerne le nombre de participants et les horaires fixés, tout en respectant les droits des résidents voisins », ont-ils ajouté.
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