Très difficile de faire des tests PCR à Agadir

3 août 2021 - 09h00 - Maroc - Ecrit par : G.A

Face aux nombreux cas de contamination au Covid-19 et de décès qu’enregistre la région de Souss-Massa, la ville d’Agadir ne dispose que de deux laboratoires d’analyses médicales privés pour la réalisation des tests PCR. Résultat : ils sont pris d’assaut par des citoyens impatients.

La ville d’Agadir connaît une flambée des cas positifs au Covid-19. Les deux laboratoires d’analyses privés accrédités par le ministère de la Santé pour la réalisation des tests PCR n’arrivent pas à faire le poids devant la demande.

À lire : Covid-19 : un foyer de contamination détecté à Agadir

Les habitants cachent à peine leur mécontentement. « Ce n’est pas normal qu’une ville aussi grande qu’Agadir dispose de deux laboratoires uniquement pour les tests PCR. c’est une ville qui est en mouvement presque toute l’année et connaît une affluence importante de touristes étrangers et locaux  », s’indigne S. K, ingénieur d’état en mission à Agadir, cité par Hespress. Il pensait profiter de l’opportunité pour réaliser son test, après avoir montré des symptômes.

À lire : Covid-19 au Maroc : flambée des cas de contamination en 15 jours

Pour lui, cela reste une épreuve de force. « Je n’ai même pas pu m’inscrire sur la liste d’attente tellement il y avait de gens devant la porte d’entrée. La distanciation physique était quasiment absente au niveau de l’entrée du laboratoire et j’imagine que c’était le cas aussi à l’intérieur. Pour le port de masque, c’est au bon désir de chacun. J’étais très furieux d’assister à cette scène, qui pour moi, était inadmissible en ces temps de pandémie  ».

À lire : Maroc : les foyers de contamination industriels et familiaux, une difficile équation à résoudre

Les récriminations pleuvent sur les réseaux sociaux pour dénoncer par des posts, vidéos et photos, le désordre que connaissent ces deux laboratoires. On y voit clairement une file de gens interminable et des mesures barrières totalement absentes. « Comment une si grande ville comme Agadir, qui connaît une flambée des cas Covid-19, ne dispose que de deux laboratoires d’analyses pour la réalisation des tests PCR ? C’est inadmissible  ». Ces dernières 24H, la région a également enregistré 4 nouveaux décès (1 à Agadir-Ida-Ou-tanane, 1 à Taroudant, 1 à Tiznit, 1 à Tata).

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Agadir - Santé - Ministère de la Santé - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Aller plus loin

Covid-19 : un hôpital de campagne à Agadir pour faire face à l’augmentation des cas

Face à la flambée des cas de Covid-19 dans la région Souss-Massa, les responsables du Centre hospitalier régional Hassan II ont décidé de renforcer davantage l’offre sanitaire à...

Maroc : de plus en plus difficile de faire des tests PCR

Les laboratoires d’analyses médicales manquent de kits d’extraction et de réactifs d’amplification, matériels nécessaires pour les tests PCR. Une situation très délicate...

Le Maroc va-t-il rendre obligatoire la vaccination anti-Covid ?

Les autorités sanitaires du Maroc pourraient rendre obligatoire la vaccination anti-CovidVaccin anti-Covid-19 sur tout le territoire national. Elles l’ont sous-entendu à travers...

Maroc : les foyers de contamination industriels et familiaux, une difficile équation à résoudre

Le Maroc ne cesse d’enregistrer quotidiennement des cas de contamination au covid-19. Les foyers de contamination industriels et familiaux demeurent une difficile équation à...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : la prolifération des malades mentaux inquiète

Bon nombre de malades mentaux errent dans les rues marocaines suscitant inquiétudes et craintes. Préoccupée, la députée Hayat Laaraich, du parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires, adresse une question écrite au ministère de la Solidarité et...

Samira Saïd : la retraite ?

La chanteuse marocaine Samira Saïd, dans une récente déclaration, a fait des confidences sur sa vie privée et professionnelle, révélant ne pas avoir peur de vieillir et avoir pensé à prendre sa retraite.

Maroc : bientôt une taxe de 50 dirhams sur les cigarettes jetables

Mauvaise nouvelle pour les vapoteurs marocains ! Alors que le prix du tabac restera stable en 2025, le gouvernement prévoit de s’attaquer au porte-monnaie des adeptes de la cigarette électronique.

Hatim Ammor : une opération qui inquiète ses fans

L’artiste marocain Hatim Ammor a informé ses abonnés sur Instagram qu’il se prépare à subir une intervention chirurgicale.

Le Maroc ouvre ses portes aux médecins étrangers

Des médecins étrangers pourront bientôt exercer au Maroc. C’est ce que vient de confirmer le ministre de la Santé Khaled Ait Taleb.

Les infirmiers marocains en appellent au roi Mohammed VI

Les infirmiers et techniciens de santé ont adressé une lettre au roi Mohammed VI pour lui faire part des difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs fonctions et solliciter son intervention afin d’améliorer la qualité des services de santé...

Trop gros, Yahia Attia Allah doit faire un régime

Yahya Attiat-allah, nouvelle recrue d’Al-Ahly au poste d’arrière gauche, se retrouve sous le feu des projecteurs, mais pas pour les meilleures raisons. Une prise de poids significative menace sa participation aux prochains matchs du club égyptien.

Maroc : des avions pour transporter les malades

Le ministère de la Santé et de la protection sociale vient de lancer un appel d’offres d’un montant de 30 millions de dirhams pour la location d’avions dédiés au transport rapide des malades.

Au Maroc, l’été rime avec piqûres de scorpion

La recrudescence des piqûres de scorpion dans certaines régions du Maroc, en cette période de canicule et de saison estivale, inquiète. Les spécialistes appellent les citoyens à prendre les précautions pour prévenir ces piqûres mortelles.

"L’boufa", la nouvelle menace pour la société marocaine

Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue «  l’boufa  » qui détruit les jeunes marocains en silence.