Détroit de Gibraltar : grosses pertes pour les compagnies maritimes

Le trafic de passagers entre le sud de l’Espagne et le Maroc est interdit et celui de marchandises se révèle non rentable. Ce qui engendre de grosses pertes pour les compagnies maritimes dans le Detroit de Gibraltar depuis un mois.

Le transport de passagers qui est la principale source de revenus des compagnies maritimes qui opèrent dans le Detroit de Gibraltar, est suspendu depuis un mois à cause du covid-19. Il s’agit des compagnies FRS, Balearia, Intershipping, AML et Armas – Trasmediterránea. Les recettes de ces compagnies ne cessent de chuter.

Depuis la fermeture des frontières par le Maroc, informe elestrechodigital.com, les départs de passagers vers Tanger et Ceuta depuis le port d’Algésiras sont impossibles. Les compagnies maritimes se contentent de transport de biens essentiels. La fermeture est intervenue pendant la période de Pâques. Une période par excellence de grands mouvements. Les choses risquent de se compliquer pour ces compagnies si la fermeture de la frontière est maintenue pendant le Ramadan, une autre période de grands mouvements de foule.

Avec cette situation, beaucoup de navires dans le Detroit de Gibraltar sont restés amarrés au port. Néanmoins, quelques-uns assurent le transport des marchandises essentielles. Le transport de passagers avec autorisation pour Ceuta, est possible avec les compagnies Balearia et Trasmediterránea, qui ont maintenu certains de leurs départs pour cela. Le drame est que les demandes se font très rares.

Chute des ventes, un solde très négatif et des pertes importantes. Tel est le bilan des entreprises maritimes pour le compte du mois dernier. Les sociétés de location de voitures, les agences de voyage, les autocars, les entreprises de restauration dans les différentes gares maritimes ont également subi les mêmes ravages le mois dernier. Face à cette situation, des décisions drastiques ont été prises par les entreprises, précise elestrechodigital.com.