Dans une réponse écrite au parti Vox qui voulait savoir les « actions concrètes » prévues pour accompagner De Mistura dans sa mission, le gouvernement espagnol a indiqué qu’en plus du « soutien politique pour le bon déroulement de son mandat », le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, « a offert le soutien logistique de l’Espagne, comme elle l’a fait à ses prédécesseurs, en mettant à sa disposition un avion de l’armée de l’air pour se rendre dans la région », fait savoir Europa Press.
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Le ministre des Affaires étrangères a rencontré De Mistura à Rome le 3 décembre dernier et lui a réaffirmé le soutien de l’Espagne pour « relancer le dialogue » entre le Maroc et le Front Polisario, les deux parties au conflit, et sa disponibilité à collaborer étroitement avec lui en vue de parvenir à « une solution politique mutuellement acceptable » au Sahara, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Une position « constante » qu’elle a rappelée dans sa réponse à Vox le 26 novembre.
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De Mistura a été nommé envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, deux ans et demi après la démission de son prédécesseur, l’ancien président allemand Horst Koehler. Plus d’une douzaine de candidatures pour ce poste avaient été rejetées par le Maroc et le Front Polisario, avait indiqué Antonio Guteres, le secrétaire général de l’ONU.