Le post partagé par Ankhi Das sur Facebook est une publication d’un officier de police, suite aux protestations contre la nouvelle loi sur la citoyenneté. Dans le message, l’homme affirmait également que les musulmans ne cherchaient rien d’autre que « l’application de la charia ». Le post a été retiré avec des excuses faites aux employés musulmans.
Dans sa note d’excuse, Ankhi Das a assuré qu’il n’était nullement question de porter préjudice à l’islam mais de « célébrer le féminisme ». Les salariés de la firme américaine se désolent du fait que Facebook ait servi à la diffusion de fausses nouvelles, de préjugés et de discours de haine en Inde. Ils pointent du doigt le responsable indien qui s’est, maintes fois, opposé à la suppression des comptes épinglés comme ceux distillant des discours haineux et violents, rapporte LeMuslimPost.
Facebook se défend et se dit être une « plateforme non partisane où les gens peuvent s’exprimer librement ». L’Inde est l’un des plus grands marchés du groupe Facebook avec des millions d’utilisateurs. Les dirigeants déclarent veiller à la liberté d’expression de tous, mais de nombreuses personnes dénoncent souvent le réseau qui a du mal à supprimer les publications racistes, islamophobes, sectaires, précise la même source.